Le travail de deuil est un processus lent, long et complexe. Chaque cas est singulier et chacun traverse le deuil à son rythme et à sa façon.
Après le choc de la perte, il faut accepter de vivre pleinement les émotions et se confronter à la réalité de la perte.
Ce travail peut être plus ou moins long, plus ou moins douloureux suivant celui ou celle que vous êtes et selon l’attachement à l’être perdu.
Progressivement la douleur s’atténue, peut se raviver avant de s’amenuiser à nouveau. Il faut accepter les rechutes et être patient.
Il faut également préciser l’importance du soutien, de la présence et de l’écoute.
Le travail du deuil passe par l’acceptation et l’affrontement de différentes étapes. On en distingue cinq que l’on peut vivre en totalité ou en partie, dans l’ordre ou dans le désordre :
- Le déni : refus de la réalité
- La colère
- Le marchandage : négociation irrationnelle pour que l’être perdu revienne
- La dépression : chagrin intense, sentiment de solitude, perte d’intérêt pour le monde extérieur et perte de la capacité d’aimer et d’agir
- L’acceptation qui consiste à revenir à la vie sans oublier ni abandonner celui que l’on a perdu. Il s’agit de lui donner une nouvelle place en soi, place qui ne nous empêche plus de vivre.
Il nous faut distinguer ici le deuil normal – qui présage d’un apaisement progressif de la douleur au fil du temps – et le deuil pathologique qui, par sa longueur et son intensité, témoigne de l’enlisement de la personne dans un processus douloureux dont elle semble incapable de sortir.